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samedi 29 décembre 2012

MAN OF STEEL

MAN OF STEEL

de Zack Snyder / Science Fiction Aventure / Sortie France 19 juin 2013       

                                                                                                                    (PREVIEW)



Synopsis

Un enfant est envoyé sur terre pour échapper au destin funeste de sa planète d'origine.
Il est recueilli et élevé par une famille de fermier du Kansas, les Kent.
Clark, notre enfant, va découvrir qu'il possède des pouvoirs extraordinaires...

Commentaires

« Man of Steel » c'est assurément l’Événement de l'été 2013.

It's a Bird ?... It's a plane ?... No !... It's « Superman » !!!

L'homme d'acier, le Kryptonien, l'extraterrestre au collant bleu et au slip rouge, est, enfin, de retour !
Que l'on vive sur Tatooine ou Furia, impossible de ne jamais avoir vu, ou, entendu parler de Superman. Pardon, du « Man of steel ».
L'archétype même du super-héros :
Invincible (quoique), fort (gavé de super pouvoirs), honnête, altruiste, gentil (tellement), incorruptible, grand, beau... bref, LE chevalier blanc (le gendre parfait quoi!?)

L'histoire veut revenir aux origines du mythe. Sa venue sur terre, sa famille adoptive, ses dons, la découverte de son identité et de son rôle sur la planète terre.


Retour sur la saga « Superman »

La première adaptation ciné, de « Superman », personnage créé en 1938 par « Jerry Siegel » et « Joe Shuster » sous l'égide de la firme DC comics, remonte à 1978.
Dirigé par « Richard Donner » («Lethal Weapon »), le film, interprété par « Christopher Reeve » rencontre un double succès ; Critique et Public.

Superman (1978)



Les suites des adaptations de « l'homme d'acier » ne seront, hélas, pas du même acabit...
Suivront :

-Superman 2 (1980) de « Richard Lester » et « Richard Donner »
-Superman 3 (1983) de « Richard Lester »
-Superman 4 (1987) de « Sidney  J. Furie »

et, enfin, le « mitigé » :

-Superman returns (2006) de Bryan « X-men » Singer.
Mitigé, car, à mon humble avis, donner un super-fils a un super-héros, ce n'est pas ce qu'on appelle une...super-idée. Bref.

Après de multiples tentatives pour relancer la franchise des « Superman », dont la plus notable remonte à 1998 dans les mains d'un certain « Tim Burton » avec « Nicolas Cage » dans le rôle principal, un nouveau projet échoue sur le bureau de « Christopher Nolan ».


A nouveau projet, nouveau producteur... A nouveau producteur, nouveau scénariste... A nouveau scénario, nouveau réalisateur... A nouveau, l'espoir de revoir « Superman »


Les nouveaux artisans du prochain « Superman = Man of steel »

Christopher Nolan (Chevalier dans le noir)



Auréolé par le succès de « son » « Batman », « Christopher Nolan » arrive à la tête du plus gros blockbuster de l'été 2013 « Superman ».

Malin, il en confie la réalisation au réalisateur de « 300 » et de « Watchmen », Zack Snyyyyyyydddddddderrrrrrrrr (« Zack Snyder » en vitesse normale).
Snyder a su, avec les adaptations de ses comics, mettre une bonne claque technique et graphique à un paquet de réals.

Zack Snyder (au ralenti)



Aux commandes de notre nouveau « Superman / Man of steel » le réalisateur réussira t il à ressusciter notre héros ?
« THIS ! IS, SPARTAaa !! ».
Côté face, « 300 » était puissant. Une maîtrise total des enjeux, des personnages forts, une mise en scène claire et frappa-dingue !!
Côté pile, son dernier effort, « Sucker Punch », est un gigantesque clip dénué d 'âmes.

Le point faible du Snyder : le traitement narratif.
Et c'est là que le producteur, notre Christopher «Inception » Nolan se frise.

Il se place à la tête du script en compagnie d'un scénariste dingue de comics : David S. Goyer.

David S. Goyer



Côté face, Mr Goyer est le scénariste du mémorable « Dark city », des adaptations plutôt bien troussées de « Blade» et « Blade 2 » et a bossé chez DC comics. (La maison de « Superman »)

Côté Pile, il est aussi à l'origine de « Jumper », « Blade 3 » et, malgré son succès, avec la complicité de Nolan, des incohérences de scénarios du « Dark night rises » (mais ceci est une autre histoire).


Au final, au chevet de notre « Superman », Nolan, Goyer et Snyder sont capables du meilleur comme du moinssse pire.
Encore leur faut il arriver à respecter leur matériel et transcender le mythe pour en soutirer la substantifique moelle. C'est CHAUD !

-Premier coup de semonce.
« Superman » perd tout comme « Batman » sa dénomination.
Quand le « Dark Night » détrône le nom de « Batman », c'est maintenant le nom « Man of steel » qui s'incruste en lieu et place de celui de « Superman ». Démystification ?



-Deuxième tir.
« Henri Cavill » est le nouveau super-héros. On l'a aperçu, entre autres, dans l'oubliable et vide plagiat de « 300 », le mal nommé : « Immortals » de Tarsem « j'ai du talent mais j'le gâche » Singh.

Henri Cavill (le nouveau Man of steel / Superman)



Et, enfin, après les premières images exclusives de notre Man of steel, dans une tenue au combien célèbre, mais dénué de slibard rouge, voici les premières bandes annonces qui déboulent.


Les premières bandes annonces de « Man of Steel »

Les deux premières bandes annonces nous dévoilent ainsi des choix narratifs plus profond, limite dark, et des choix esthétiques très « Malick » (oh putain ! Un champ de blé sous'l'vent ! Filmes !! vite !! Ouah trop dégaine !!) aux teintes bleutées, urbaines, chère à Nolan l' « ancreur » du réel dans la diégèse pour super-héros.

Teaser 1




Teaser 2




Le récit y est annoncé introspectif, à la sauce de : qui suis-je ?, où vais-je ?, mais, qu'est ce que je vais foutre avec des lasers qui sortent de mes yeux ?

Par moment, on se prend, à repenser à la quête solitaire de « Logan » dans le premier « X-men ».
L'heure des choix a sonné.
La maturité, les responsabilités, le secret, la connaissance de soi, le bien, le mal... L’acceptation de sa destinée...

A premières vues, les bandes annonces semblent tenir les promesses de notre trio de créatifs.

Il transparaît une réelle rupture de ton et d'écriture dans ce Reboot de « Superman » ! Avec, en prime, un Snyder sous contrôle.

Oui ! J'ai bien dit : « SU-PER-MAN » !
Car, si comme moi, vous avez, vous aussi, la tenue, la cape et les collants dans le placard...

Que vous chantez a tue tête l'énorme thème de « John williams » Tin, tatata tin, tin
, tin, tiinnnn.... tin, tatata tin, tin d'lllinnn !!!

Que vous tueriez n'importe qui pour voir le film !

Que vous n'avez plus de «  contraire de science » !

Faites comme moi, arrêtez d'analyser, débranchez le cerveau (Oui, on peut croire que le gars avec des lunettes de vue, c'est Clark Kent et que, quand il les enlève, c'est Superman... Ben Ouais, faut être vachement physionomiste pour calculer la différence).

Priez, croisez les doigts, faites un nœud avec un buffle et, ou, mangez un hibou (selon vos croyances) pour que ce nouvel opus puisse, enfin , nous rendre notre « SUPERMAN », notre « super-héros » ultime.

Qu'il nous fasse rêver, MERDE !!!


Thème "Superman" by John Williams                  Ça fout les frissons ! Hein !!?  



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mercredi 19 décembre 2012

THE HOBBIT

LE HOBBIT :  Un voyage inattendu (3D HFR)

de Peter Jackson (2012) / Fantastique Aventure / 2h45mn / 3D HFR         (En Salles)


Synopsis
60 ans avant la trilogie de J.R.R Tolkien, Bilbo, « Le Hobbit », en compagnie de Gandalf le gris, part à l'aventure, avec les Nains d'Erebor, pour tenter de reprendre leur royaume des griffes du dragon Smaug.


Commentaires
Un voyage inattendu ?
« Le Hobbit » était attendu, perçu et annoncé comme le digne successeur du carton public et critique des trois premiers volets du « Seigneur des Anneaux ».

Soyons clair, d'entrée de jeu, le dernier effort de « Peter Jackson », n'est pas à la hauteur de ses trois précédent « surestimés » épisodes.

« Le Hobbit » est ainsi, une longue, très longue, quête, ou, voyage, qui mène nos « gentils » héros d'un point A à un point B.
On se retrouve à regarder, de loin, un récit hyper linéaire qui s'accorde à suivre les mésaventures de 13 nains, aidés de « Gandalf le gris » (qui adore fumer de la beuh) et de « Bilbo », notre Hobbit, pour tenter d'arriver à atteindre leur ancien royaume pour... Pour ?...ben faudra se taper la suite dans tous les cas.

L'histoire, censée se dérouler 60 ans avant la première trilogie, nous semble s'écouler quelques jours avant la « vraie » grande aventure.

Il n'y a point de surprises tout au long du parcours. De l'histoire aux personnages, jusqu'à la mise en scène, on navigue en pilote automatique.
Pas de rupture visuelle. Pas de rupture scénaristique. Pas d'originalité.
Pas d'enjeux ! Et enfin, Pas de méchant !

Un film, de ce style et de ce type, qui n'a pas de méchant bien défini, c'est sure que ça peut poser un problème ! C'est qui ? « Smaug » le dragon invisible ? Ou, « Azog », l'orc, que l'on n’entraperçoit à peine.

Je préfère ne pas vous parler du repas des « trolls », ni de l'intervention indigne de « Saroumane » ou du merlin, sous extasy, « Radagast » le brun. Ce ne serait pas Fair play.

Le livre s’adressait aux enfants !
Soit, mais de la part de celui qui a créé « Meet the Feebles », « Bad Taste », « Heavenly creatures » et « Braindead », on pouvait s'attendre à un peu plus de maturité. D'ici que Disney rachète la franchise de Tolkien, « Wingnut films » et « Wingnut interactive » il n'y a plus qu'un pas.

De ce gros film TV de Noël on saluera le personnage de « Thorin » (Richard Armitage à ne pas confondre avec Franck ;) ), chef des Nains courageux, qui, bien que sa caractérisation ressemble à un méchant copier coller d'  « Aragorn », dégage une certaine forme de charisme, salvatrice, pour l'ensemble de l'aventure..
Enfin, important aussi, saluons la prestation de Martin « The Hobbit » Freeman, qui compose un personnage de « Biblo » juste, complexe et ambigu.

-----Attention Spoiler !-----

Fort heureusement, c'est avec lui que se situe le nœud dramatique de l'histoire.
Notre Bob « Gandalf » sait, ou du moins, ressent des événements à venir.
Il a choisi « Bilbo », pour aider les Nains à reprendre les « clés » de leur cité, car, selon ses dires, « Bilbo est un très bon voleur ». Qu'il est malin ce Rastafari.
Voleur ?! Il l'est, assurément ! C'est lui qui dérobe le « précieux » anneau des mains du pauvre « Gollum ».

Et vlan ! V'la l'histoire tant attendu. Point. Générique de fin.

-----Fin du Spoiler-----

C'est fini ?
Nan !
Faudra encore marcher un peu jusqu'à là bas !
Coooool !
Nan !...N..Nan ! Après là bas, faudra marcher de là bas à de là bas.....puis marcher...de...


Techniques

« 3D HFR » Quésako ?

« Peter Jackson » a souhaité tourner son film en 3D à 48 images par seconde.
D'où le fameux High Frame Rate.

Ce procédé de prise de vue est censé rendre l'expérience 3D beaucoup plus agréable visuellement et, donc, plus immersive.
Le fait de tourner au dessus de la cadence habituelle (24 images par seconde) permet de limiter les effets de flous dans les mouvements, de rendre chaque photogramme plus « piqué », plus précis. Rendre et donner l'impression du réel...

Le hic, à la vision de ce film en 3D HFR, c'est une sensation d'images vidéos HD.
Certes c'est beau. Certes cela paraît plus réaliste, mais, force est de constater, que les rendus des mouvements du plan et dans le plan finissent de nous décrocher du plus important : l'histoire.

Le filmage à haute fréquence n'est pourtant pas nouveau.
Déjà, vers la fin des années 70, « Douglas Trumbull », responsable des SFX de « 2001, l'odyssée de l'espace », ou encore, de « Blade Runner », avait inventé le « Showscan » procédé de tournage à haute vitesse (60 images par seconde) dans le but d'améliorer l'impression de profondeur, de netteté et de réalité des images.
Au final, cette innovation, a depuis, servi et sert encore dans de moult parcs d'attractions. (Cqfd)

« Le Hobbit » en 3D HFR c'est décevant !
Les images des panoramiques et des gros plans sont artificielles et cette « réalité » démonte entièrement l'envers du décor.
Impossible de décoller les yeux des perruques et prothèses des comédiens.
Impossible de ne pas voir la déco en carton pâte.
Bref, impossible !

Il est vrai que si « James Cameron » expérimente des cadences à 120 images secondes pour son prochain « Avatar » et si actuellement, une partie des DOP se forment à la dite chose. On est sûrement en passe d'assister à une nouvelle évolution (et non pas révolution) des outils et techniques de prises de vue et de diffusion.
Cela sera t il pertinent ? Pour quels films ? L'avenir nous le dira...

En attendant préférez voir « Le Hobbit », si le cœur vous en dit toujours, en 24images par seconde.
Vous mettrez, ainsi, plus de chance de votre côté pour tenter d'apprécier le film et, pousserez, une nouvelle fois, encore, la porte du cinéma, dès décembre 2013, pour découvrir si notre troupe de Nains, sans GPS, arrivera enfin à bon port.

Prévu à l'origine pour réaliser et écrire « Le Hobbit », on ne peut, finalement, que regretter son absence.« Guillermo del Toro » ! Reviens !


Teaser « Le Hobbit »




Le cultissime « Braindead » de Peter Jackson




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mardi 11 décembre 2012

SKYFALL


SKYFALL

de Sam Mendes (2012) / Action Espionnage / 2h23mn                           (En Salles)



Synopsis
La dernière mission de Bond tourne court. Un fichier contenant le listing de tous les agents sous couverture est dérobé. Le MI6 est attaqué au sein même de son QG. Un terroriste veut éliminer M... Seul James Bond peut sauver la situation.


Commentaires
Je ne suis pas très James Bond, mais, force est de constater que, au cinéma ,ça claque !

Alors oui, « Skyfall » est un bon Bond (non ! c'est pas drôle ! L'allitération, pas le film .).
Meilleur que « Quantum of solace » maissse moinssse bon que « Casino Royale ».
Cette introspection dans la vie et la psyché de James est passionnante. Entre autres, l'incroyable agent est alcoolique (comme à l'origine).
Le méchant qui vient de l'intérieur l'est aussi (passionnant pas alcoolique)
M (la vieille) nous saoule, mais, tout de même, M reste Royale !
Les personnages secondaires féminins sont... secondaires. On est bien là où on voulait, dans l'univers du 23ème James Bond.

Il faut se rendre à l'évidence ce décrassage du style Bondien depuis le choix de Daniel Craig est imputable à la franchise des « Jason bourne ».
Les influences sont éloquentes. Si, dans un premier temps, Bond a inspiré Jason, c'est en grande partie Jason qui a su peser sur l'action, la mise en scène et le « character » de la série avec Daniel Craig.
On y retrouve un personnage de Bond, plus authentique, plus rugueux, plus humain aussi. Un Timothy Dalton, sans la photo dégueulasse des années 90.

Justement, c'est là le point fort du film.
La photo et la mise en scène.
Les producteurs sont de vrais bon gros filous.
Sam « American Beauty » Mendes à la réalisation et Roger « The Shawshank Rédemption » Deakins à la photo.
Entièrement tourné en numérique avec la caméra Arri Alexa, le multi oscarisé chef opérateur, Roger Deakins, a su exploiter son outil à la perfection.
Il suffit d'apprécier la séquence en haut d'une tour de Shanghai pour s'en apercevoir. Magnifique !

Quand au réalisateur, là encore, le simple fait de découvrir le Bad guy du film dans un plan séquence purement narratif … Tout bonnement puissant.

Les talents réunit, de ces deux génies, contribuent à faire de « Skyfall » un grand et pur moment de cinéma. Une, énorme, nouvelle page de la saga « James Bond » que je vous invite à aller voir, en salles.

Teaser



Pour les aficionados du comment ça marche ?  making-of ?
Je vous invite à découvrir le mof de la séquence Tour de Shanghai.
Fun ! Isn't it ?

Making of



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lundi 10 décembre 2012

GOPRO Hero 3


GOPRO Hero 3

Caméra HD                                                                                                     (Matos)




Les « GoPro » sont une marque et une gamme de caméra « stylo » pas plus grosse que la taille d'une boite d'allumettes. Elles enregistrent, au grand angle, sur des cartes micros sd, des images HD d'une pure merveille. Petites, simple d'utilisation, équipées de, caisson étanche, accroches et autres accessoires, elles ont cartonnées dans l'univers des sports extrêmes. Avec la sortie de 3 modèles de leur nouvelle gamme « GoPro Hero 3 », la firme espère démocratiser ce mode de prises de vues efficace et addictif.


Commentaires
Les « GoPro Hero 3 » se déclinent en 3 éditions : White, Silver and Black édition (200$/300$/400$).
Si chacune s'attaque a une frange spécifique du marché, l'utilisation, le rendu et les qualités intrinsèques restent les mêmes. Si ! Si !
Elles sont plus rapides que le modèle précédent... Plus petites et plus légères.

-Vidéos en 1080p Ntsc ou Pal (30 et 25images/sec)
-Codec H264 format Mp4
-Lumineuses à f2:8
-Mode Photo
-Slot microSd
-Port Hdmi
-Boitier étanche à 60m

et pour le plus cool stuff sympatoche :

-Wifi

Il existe d'ores et déjà une appli iOS et Android qui gère les commandes et le retour vidéo.
D'la Bombe !

Pour un objet d'une telle qualité, normalement, si on en a les moyens (ben, ouais ça reste un peu reuche), on est pas censé faire la gueule.
Selon mon expérience, je peux vous certifier, en leur faisant inévitablement de la pub, que ces petits bijoux technos sont ce qu'ils se fait de mieux dans leur domaine.
Vidéastes !! Passionné(e)s ! Amateurs ! Pros ! La « GoPro » n'est plus réservée aux sports extrêmes. C'est un outil merveilleux pour celles et ceux qui sauront exploiter ses multiples possibilités.

Oyez!Oyez ! Elles ont enfin leur place au sein d'un doc, d'une série et d'une fiction.

Big Up 4« GoPro »Hero 3 !

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vendredi 7 décembre 2012

LE REPAIRE


LE REPAIRE

Site Internet  /  Videos et Photos Numériques  /  Communautaire                    (Site)



Tout simplement, le meilleur site francophone sur le matériel vidéo et photo numérique.

Tests, forum, entraide... "Le repaire" s'adresse aux amateurs et aux professionnels de la profession.
Depuis le matos jusqu’à la post-production, si vous voulez un avis, si vous êtes coincés sur un workflow, si vous et si vous....il suffit: Allez sur "Le Repaire"!


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jeudi 6 décembre 2012

THEY LIVE

THEY LIVE

de John Carpenter (1988)  /  Science-Fiction  /  1h33mn                         (Classique) 




Synopsis
Un ouvrier, John Nada, trouve du travail sur un chantier à Los Angeles. Il fait la rencontre de Frank qui lui offre l'hospitalité dans son bidonville. Ils vont découvrir grâce a des paires de lunettes spéciales que le monde est dirigé par des extra-terrestres. Ils s'associent avec un groupe de rebelles pour tenter de faire éclater la vérité.


Commentaires
« Obey » ! « Consum » ! « Watch Tv » ! « No imagination » !... Voilà certains des messages subliminaux auxquels le peuple est soumit nuit et jour à travers les panneaux publicitaires, les journaux, la télévision... (ça vous rappelle rien ?)... jusqu'à … jusqu'à ce que de simples citoyens découvrent la supercherie grâce à des lunettes « magiques ».

Alors Oui ! Dit comme ça, cette série B, fauchée au niveau casting et sfx, ne nous promet pas monts et merveilles. Et Pourtant...

Putain d'film !!! Le mot est lâché. Carpenter, grévé par un budget anémique (because le four, du pourtant cultissime « Les aventures de Jack Burton... ») nous livre en fait, un « putain » de film intelligent, profond et au combien glaçant.

Big John nous gratifie, en bonus, d'une scène de baston mémorable, entre nos deux héros John et Frank (interprétés respectivement par Roddy « ancien catcheur » Piper et Keith « the thing » David). 10 minutes de bourre-pifs comme au Pub ! Un classique.

Bien qu'il faille un article entier pour aborder, du moins, du bout des lèvres, la richesse visuelle, thématique et sonore de cet auteur, les principaux « plots » scénaristiques, chers au maître du fantastique, sont toujours et encore là :
L’antihéros
La situation extraordinaire
L'entraide
Le mal omniprésent
Bref, au delà du talent de conteur (adaptation, scénario, musique, mise en scène..le cinémascope) de Carpenter, « They live » (« Invasion Los angeles » en Français) figure au panthéon des films paranoïaques et complotistes.
Pourquoi ?
Car, « They live », nous sonne (dans les deux sens) et nous renvoi à l' un des dix commandements fondamentaux de la production cinématographique : Un bon scénario pour un bon film !

Putain d' Film !!!


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METROPOLIS


METROPOLIS

de Fritz Lang (1927)  /  Sience-Fiction  /  2h33mn                                   (Classique)




Synopsis
En 2026, dans une gigantesque mégapole, les ouvriers sont opprimés pour le seul plaisir d'une élite. 
Un androide s'engage à la tête de la révolte...


Commentaires
Tout a été dit, ou presque, sur ce monument du cinéma muet.
Un film d'anticipation pour certain... Le « Gandhi » du non sonore... Orwellien avant « 1984 »... Le film est tout simplement é-nor-me !!!

Par sa mise en scène, ses milliers de figurants et ses effets spéciaux, « Metropolis » est un film somme.
Le récit a encore de nos jours de fâcheux échos avec notre histoire et notre situation économique actuelle. Le film est puissant de part son propos, de part son impact émotionnel et, visuel.

On ne pourrait énumérer en quelques lignes les influences multiples de « Metropolis » sur ses contemporains.
Pour le fun découvrez, décryptez ou re-regardez « Metropolis » , puis, jetez vous sur l'iconographie et la direction artistique des films de Science-fiction et d'anticipation qui suivent.
« Star Wars » avec C3PO (pour ne citer que l'exemple le plus frappant), le look de « Dark City », de la direction artistique de « Blade Runner » aux jeux vidéos comme « Bioshock » jusqu 'au nom , lui même, de la ville de « Superman ». (Tiens c'est marrant ça)...

« Metropolis » a été a maintes reprises sonorisé (bande son original orchestral créée et dirigée par Huppertz, le compositeur, jusqu'à la bande son de Freddie Mercury).
Peu importe l'accompagnement vous dirais-je... Pourquoi ?
Ben, l'ambiance est là, l'impact est là, le son (pourtant muet), les cris, les bruits de la cité, semblent sauter et éclater de l'image à chaque plan.

« Metropolis » un chef d’œuvre du cinéma expressionniste science fictionnelle.

Chapeau bas Mr. Lang.


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