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samedi 21 septembre 2013

RE-ANIMATOR

RE-ANIMATOR 

de Stuart Gordon / Horreur / 1h26mn  / usa / 1985

CULTE !
Oui, Culte ! Ré-animator fait partie de ces bobines qui frappent, qui giclent et qui tachent. Un film généreux, frappa-dingue, libre, gore et intelligent, comme on n'en fait plus.

Adapté, librement, d'une nouvelle du torturé, néanmoins génialissime, auteur américain, de Sf, fantastique et horreur, Howard Phillips Lovecraft, Ré-animator est encore, et reste à ce jour, inégalé. Si!Si !



Synopsis

À l'université Miskatonic, Herbert West, un étudiant en médecine, emménage chez Dan Cain. Ils suivent les cours de l’éminent Dr Carl Hill. West rentre rapidement en conflit avec ces théories qu'il juge éculées. Herbert West met au point un sérum qui a la propriété de ramener les morts à la vie.


Puisque j'te dis qu'j'ai mal à la tête !!!

Commentaires

Cette adaptation de Lovecraft revisite avec brio le mythe : « Frankenstein » de Mary Shelley. La plume de Stuart Gordon et de ses comparses réussi le tour de force à préserver la moelle Lovecraftienne dans une liberté de ton tout bonnement incroyable.
Le dosage entre humour, horreur et gore est parfait. En témoigne la première scène de réanimation issue d'un sérum jaune fluo, mis au point par West, que n'aurait pas renié nos amis d'Areva. La double résurrection du chat est à la fois terrifiante, tordante et glauquissime.


Jus d'citron ???

Herbert West , en bon apprenti sorcier qui se respecte, vise le saint graal : Il se met a réanimer des humains. Et, là, forcément, comme à chaque fois qu'on s'prend pour Dieu, ben, ça part en sucette...

Stuart Gordon, aidé d'un Jeffrey Combs habité par le rôle d'un Herbert West talentueux, détestable, narcissique...fou, parvient à maintenir la chimie de cet équilibre de genre, tout en nous plongeant, de manière crescendo, au fil des minutes, dans des enchaînements/déchaînements de bruits, de sangs et de fureurs.

La scène entre la tête coupé du Dr Carl Hill et l'ingénue Megan Halsey, petite amie de Dan Cain, le pauvre coloc de West, est criante à plus d'un titre.

Capturé par son propre père zombifié, la pauvre petite Megan, interprétée par la courageuse et non moins sexy Barbara Crampton, se retrouve attachée, dans la morgue de l’hôpital, ligotée sur une table d'autopsie, complètement nue.
Lorsqu'elle reprend conscience, comme Fay Wray dans le King Kong de Cooper et Schoedsack, elle ne peut qu' hurler d'horreur et de désespoir. Le corps sans tête du Dr Carl Hill se met à palper les seins et le corps de la belle. Avec une mise en scène et des effets spéciaux simples et efficaces, Stuart Gordon, réussit son pari.
Nous voilà en train de mater une pauvre fille qui se fait lécher le visage et la poitrine par le tête coupé du Dr Hill, dirigée en lieu et place par son propre corps et ses propres mains (sans tête forcément puisqu'elle se trouve dans ses mains...bref).
Point culminant, le voilà en train de se diriger vers l'entrejambe de Megan afin de lui prodiguer un cunnilingus façon zombi. West Débarque. Ouf !! Sauvée ?


Qui veut jouer au docteur? Hein?!

Cette séquence ménage parfaitement et clairement ce dont je vous entretenais :
L'équilibre ! Un équilibre total Humoroglauquogore tout en tension, car, Stuart Gordon tient fermement la progression dramatique de son œuvre.
Ré-animator est entièrement à l'image de cette scène choc. Puissante chimie de l'horreur et de la comédie, une véritable expérience de cinéma.

Les Festivals de Sitges et Avoriaz ne s'y étaient pas trompés. Un triomphe. Une avalanche de prix.
Un statut de film culte, total et... Mérité !

Il faudra attendre quelques années (1992) pour retrouver ces formes de pensées, cette énergie créatrice, cette liberté et cet équilibre en pointant son regard vers une lointaine contrée, terre de rugby (?). Là, y siège alors, un p'tit gros, barbu, facétieux, du nom peu connu, à l'époque, de : Peter Jackson,. Il débarque sur la scène internationale à la tête d'un film du nom de : « Braindead »... CULTE !

Teaser « Ré-animator »

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mercredi 19 décembre 2012

THE HOBBIT

LE HOBBIT :  Un voyage inattendu (3D HFR)

de Peter Jackson (2012) / Fantastique Aventure / 2h45mn / 3D HFR         (En Salles)


Synopsis
60 ans avant la trilogie de J.R.R Tolkien, Bilbo, « Le Hobbit », en compagnie de Gandalf le gris, part à l'aventure, avec les Nains d'Erebor, pour tenter de reprendre leur royaume des griffes du dragon Smaug.


Commentaires
Un voyage inattendu ?
« Le Hobbit » était attendu, perçu et annoncé comme le digne successeur du carton public et critique des trois premiers volets du « Seigneur des Anneaux ».

Soyons clair, d'entrée de jeu, le dernier effort de « Peter Jackson », n'est pas à la hauteur de ses trois précédent « surestimés » épisodes.

« Le Hobbit » est ainsi, une longue, très longue, quête, ou, voyage, qui mène nos « gentils » héros d'un point A à un point B.
On se retrouve à regarder, de loin, un récit hyper linéaire qui s'accorde à suivre les mésaventures de 13 nains, aidés de « Gandalf le gris » (qui adore fumer de la beuh) et de « Bilbo », notre Hobbit, pour tenter d'arriver à atteindre leur ancien royaume pour... Pour ?...ben faudra se taper la suite dans tous les cas.

L'histoire, censée se dérouler 60 ans avant la première trilogie, nous semble s'écouler quelques jours avant la « vraie » grande aventure.

Il n'y a point de surprises tout au long du parcours. De l'histoire aux personnages, jusqu'à la mise en scène, on navigue en pilote automatique.
Pas de rupture visuelle. Pas de rupture scénaristique. Pas d'originalité.
Pas d'enjeux ! Et enfin, Pas de méchant !

Un film, de ce style et de ce type, qui n'a pas de méchant bien défini, c'est sure que ça peut poser un problème ! C'est qui ? « Smaug » le dragon invisible ? Ou, « Azog », l'orc, que l'on n’entraperçoit à peine.

Je préfère ne pas vous parler du repas des « trolls », ni de l'intervention indigne de « Saroumane » ou du merlin, sous extasy, « Radagast » le brun. Ce ne serait pas Fair play.

Le livre s’adressait aux enfants !
Soit, mais de la part de celui qui a créé « Meet the Feebles », « Bad Taste », « Heavenly creatures » et « Braindead », on pouvait s'attendre à un peu plus de maturité. D'ici que Disney rachète la franchise de Tolkien, « Wingnut films » et « Wingnut interactive » il n'y a plus qu'un pas.

De ce gros film TV de Noël on saluera le personnage de « Thorin » (Richard Armitage à ne pas confondre avec Franck ;) ), chef des Nains courageux, qui, bien que sa caractérisation ressemble à un méchant copier coller d'  « Aragorn », dégage une certaine forme de charisme, salvatrice, pour l'ensemble de l'aventure..
Enfin, important aussi, saluons la prestation de Martin « The Hobbit » Freeman, qui compose un personnage de « Biblo » juste, complexe et ambigu.

-----Attention Spoiler !-----

Fort heureusement, c'est avec lui que se situe le nœud dramatique de l'histoire.
Notre Bob « Gandalf » sait, ou du moins, ressent des événements à venir.
Il a choisi « Bilbo », pour aider les Nains à reprendre les « clés » de leur cité, car, selon ses dires, « Bilbo est un très bon voleur ». Qu'il est malin ce Rastafari.
Voleur ?! Il l'est, assurément ! C'est lui qui dérobe le « précieux » anneau des mains du pauvre « Gollum ».

Et vlan ! V'la l'histoire tant attendu. Point. Générique de fin.

-----Fin du Spoiler-----

C'est fini ?
Nan !
Faudra encore marcher un peu jusqu'à là bas !
Coooool !
Nan !...N..Nan ! Après là bas, faudra marcher de là bas à de là bas.....puis marcher...de...


Techniques

« 3D HFR » Quésako ?

« Peter Jackson » a souhaité tourner son film en 3D à 48 images par seconde.
D'où le fameux High Frame Rate.

Ce procédé de prise de vue est censé rendre l'expérience 3D beaucoup plus agréable visuellement et, donc, plus immersive.
Le fait de tourner au dessus de la cadence habituelle (24 images par seconde) permet de limiter les effets de flous dans les mouvements, de rendre chaque photogramme plus « piqué », plus précis. Rendre et donner l'impression du réel...

Le hic, à la vision de ce film en 3D HFR, c'est une sensation d'images vidéos HD.
Certes c'est beau. Certes cela paraît plus réaliste, mais, force est de constater, que les rendus des mouvements du plan et dans le plan finissent de nous décrocher du plus important : l'histoire.

Le filmage à haute fréquence n'est pourtant pas nouveau.
Déjà, vers la fin des années 70, « Douglas Trumbull », responsable des SFX de « 2001, l'odyssée de l'espace », ou encore, de « Blade Runner », avait inventé le « Showscan » procédé de tournage à haute vitesse (60 images par seconde) dans le but d'améliorer l'impression de profondeur, de netteté et de réalité des images.
Au final, cette innovation, a depuis, servi et sert encore dans de moult parcs d'attractions. (Cqfd)

« Le Hobbit » en 3D HFR c'est décevant !
Les images des panoramiques et des gros plans sont artificielles et cette « réalité » démonte entièrement l'envers du décor.
Impossible de décoller les yeux des perruques et prothèses des comédiens.
Impossible de ne pas voir la déco en carton pâte.
Bref, impossible !

Il est vrai que si « James Cameron » expérimente des cadences à 120 images secondes pour son prochain « Avatar » et si actuellement, une partie des DOP se forment à la dite chose. On est sûrement en passe d'assister à une nouvelle évolution (et non pas révolution) des outils et techniques de prises de vue et de diffusion.
Cela sera t il pertinent ? Pour quels films ? L'avenir nous le dira...

En attendant préférez voir « Le Hobbit », si le cœur vous en dit toujours, en 24images par seconde.
Vous mettrez, ainsi, plus de chance de votre côté pour tenter d'apprécier le film et, pousserez, une nouvelle fois, encore, la porte du cinéma, dès décembre 2013, pour découvrir si notre troupe de Nains, sans GPS, arrivera enfin à bon port.

Prévu à l'origine pour réaliser et écrire « Le Hobbit », on ne peut, finalement, que regretter son absence.« Guillermo del Toro » ! Reviens !


Teaser « Le Hobbit »




Le cultissime « Braindead » de Peter Jackson




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