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vendredi 15 novembre 2013

THE GRANDMASTER

THE GRANDMASTER

de Wong Kar-Wai / Arts Martiaux / 2h10mn / 2013




Synopsis

Dans la chine des années 30, à Foshan, Ip Man est le maître incontesté du Wing Tsun. Un art martial traditionnel chinois, basé sur le combat rapproché.
De l'invasion japonaise, à son exil vers Hong Kong, « The Grandmaster » s'attache à suivre, sur une période de 20 ans, le destin et la vie de Ip man, futur mentor de Bruce Lee.



Au centre, IP Man. A sa droite, le "petit" Bruce Lee

Commentaires

Wong Kar-Wai et la légende du Wing Tsun ?... A priori, cela laisse songeur...
Et, en effet, le perfectionnisme artisticomégalomaniaque du réalisateur de « 2046 » et « In the mood for love » ne cesse de nous surprendre :
  • Un projet né il y a plus de 10 ans...
  • 6 ans de recherches et préparations...
  • Un tournage étalé sur 3 ans...
  • Des scènes d'action nécessitant plus d'un mois de tournage (le prologue, la gare, le bordel...)...
  • Yuen Woo-Ping, maître d'oeuvre chorégraphe des combats des « matrix », « tigre et dragron » , « kill bill » et j'en passe...
  • Un casting flamboyant, composé des beaux et talentueux, Tony Leung (Ip Man) et Zhang Ziyi (Gong Er)...
  • Des décors monumentaux comme la gare et le bordel de Foshan (Le pavillon d'Or)...
  • Près de 2ans de montage...
Et, bien sûre, comme à son habitude, un Wong Kar-Wai écrivant et ré-écrivant, sans cesse, son script, pendant le tournage...

Résultats des opérations :
Mitigé ! Ah bon ? Oui, mais, Graphiquement : Exceptionnel !!!


Gong Er (Zhang Ziyi) et Ip Man (Tony Leung) en plein Pierre-feuille-ciseaux.

A l'origine, le titre de cette œuvre, s'intitulait : «  The GrandmasterS».

En effet, l'ambition de Wong Kar-Wai était, au départ, de ne traiter non pas d'un grand maître, mais de... plusieurs.
De cette volonté, au demeurant pharaonique, n'en subsistera, hélas, que quelques parcelles, dont une légère théorie sur la transmission du savoir et un autre art martial, le Ba gua, avec des personnages, tel que le grand maître de Ba gua  Baosen, sa fille Gong Er (Zhang Ziyi) et l'élève de Baosen « the razor » (Chang chen).


Vous prenez pas la carte jeune? Ah! Bon... D'accord...

L'histoire s'éparpille, annonçant pléthore d'arts martiaux et de grands maîtres en les effleurant de la caméra, annonçant une grande épopée dont on ne verra que des reflets dans des eaux stagnantes à même le sol, annonçant une love story qui perd de son intensité en cours de route, annonçant un biopic sur Ip Man qui ne nous laisse que trop de questions ...

Le film est peut être toujours en salle de montage ?

Peut être ! Malgré tout, je vous invite à ne surtout pas passer à côté de la claque sensorielle et visuelle de Wong Kar-Wai.


La claque j'vous dis!!

Les formes du Ba gua au milieu d'un décor extérieur maculé de neige...mmmhh..ça beau.
Le baiser effleuré, au beau milieu d'un combat, tout bonnement magique et intense.
La performance de Tony Leung et Zhang Ziyi est remarquable.
Les scènes d'action y sont jubilatoires. Les mouvements, les déplacements du corps dans l'air et sur terre sont filmés avec un amour qui transpire à chaque photogramme.


Heuuu?!! J'peux avoir un peu d'intimité s'tepl?!

La mise en scène et la photographie de Philippe Le Sourd (cocorico)
touche au poétique, la flamboyance … au chef d’œuvre. Oui ! Oui !

Plastiquement « The Grandmaster » est d'une incroyable sensibilité.
Alors, prêt pour la claque visuelle ?

Bande annonce « The Grandmaster »



Pour le biopic sur Ip Man, je vous renverrai evidemment au premier film de la série ciné, à savoir, le « Ip Man » de 2008 avec Donnie Yuen.

Bande annonce « Ip Man »


Et pour tous amoureux des arts martiaux voici une vidéo d'un facebookien, dubstep pêchu, d'un jeune instructeur en arts martiaux basé au pied des pyramides de Gizeh... Grande classe!!!

Bande annonce « Meshkah » Arts Martiaux en Egypte


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samedi 21 septembre 2013

RE-ANIMATOR

RE-ANIMATOR 

de Stuart Gordon / Horreur / 1h26mn  / usa / 1985

CULTE !
Oui, Culte ! Ré-animator fait partie de ces bobines qui frappent, qui giclent et qui tachent. Un film généreux, frappa-dingue, libre, gore et intelligent, comme on n'en fait plus.

Adapté, librement, d'une nouvelle du torturé, néanmoins génialissime, auteur américain, de Sf, fantastique et horreur, Howard Phillips Lovecraft, Ré-animator est encore, et reste à ce jour, inégalé. Si!Si !



Synopsis

À l'université Miskatonic, Herbert West, un étudiant en médecine, emménage chez Dan Cain. Ils suivent les cours de l’éminent Dr Carl Hill. West rentre rapidement en conflit avec ces théories qu'il juge éculées. Herbert West met au point un sérum qui a la propriété de ramener les morts à la vie.


Puisque j'te dis qu'j'ai mal à la tête !!!

Commentaires

Cette adaptation de Lovecraft revisite avec brio le mythe : « Frankenstein » de Mary Shelley. La plume de Stuart Gordon et de ses comparses réussi le tour de force à préserver la moelle Lovecraftienne dans une liberté de ton tout bonnement incroyable.
Le dosage entre humour, horreur et gore est parfait. En témoigne la première scène de réanimation issue d'un sérum jaune fluo, mis au point par West, que n'aurait pas renié nos amis d'Areva. La double résurrection du chat est à la fois terrifiante, tordante et glauquissime.


Jus d'citron ???

Herbert West , en bon apprenti sorcier qui se respecte, vise le saint graal : Il se met a réanimer des humains. Et, là, forcément, comme à chaque fois qu'on s'prend pour Dieu, ben, ça part en sucette...

Stuart Gordon, aidé d'un Jeffrey Combs habité par le rôle d'un Herbert West talentueux, détestable, narcissique...fou, parvient à maintenir la chimie de cet équilibre de genre, tout en nous plongeant, de manière crescendo, au fil des minutes, dans des enchaînements/déchaînements de bruits, de sangs et de fureurs.

La scène entre la tête coupé du Dr Carl Hill et l'ingénue Megan Halsey, petite amie de Dan Cain, le pauvre coloc de West, est criante à plus d'un titre.

Capturé par son propre père zombifié, la pauvre petite Megan, interprétée par la courageuse et non moins sexy Barbara Crampton, se retrouve attachée, dans la morgue de l’hôpital, ligotée sur une table d'autopsie, complètement nue.
Lorsqu'elle reprend conscience, comme Fay Wray dans le King Kong de Cooper et Schoedsack, elle ne peut qu' hurler d'horreur et de désespoir. Le corps sans tête du Dr Carl Hill se met à palper les seins et le corps de la belle. Avec une mise en scène et des effets spéciaux simples et efficaces, Stuart Gordon, réussit son pari.
Nous voilà en train de mater une pauvre fille qui se fait lécher le visage et la poitrine par le tête coupé du Dr Hill, dirigée en lieu et place par son propre corps et ses propres mains (sans tête forcément puisqu'elle se trouve dans ses mains...bref).
Point culminant, le voilà en train de se diriger vers l'entrejambe de Megan afin de lui prodiguer un cunnilingus façon zombi. West Débarque. Ouf !! Sauvée ?


Qui veut jouer au docteur? Hein?!

Cette séquence ménage parfaitement et clairement ce dont je vous entretenais :
L'équilibre ! Un équilibre total Humoroglauquogore tout en tension, car, Stuart Gordon tient fermement la progression dramatique de son œuvre.
Ré-animator est entièrement à l'image de cette scène choc. Puissante chimie de l'horreur et de la comédie, une véritable expérience de cinéma.

Les Festivals de Sitges et Avoriaz ne s'y étaient pas trompés. Un triomphe. Une avalanche de prix.
Un statut de film culte, total et... Mérité !

Il faudra attendre quelques années (1992) pour retrouver ces formes de pensées, cette énergie créatrice, cette liberté et cet équilibre en pointant son regard vers une lointaine contrée, terre de rugby (?). Là, y siège alors, un p'tit gros, barbu, facétieux, du nom peu connu, à l'époque, de : Peter Jackson,. Il débarque sur la scène internationale à la tête d'un film du nom de : « Braindead »... CULTE !

Teaser « Ré-animator »

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jeudi 31 janvier 2013

DJANGO UNCHAINED

DJANGO Unchained

de Quentin Tarantino / Western / 2h44mn / 16 janvier 2013            (En salles)




Synopsis

Dans le Sud Américain, deux ans avant la guerre de sécession, un chasseur de prime, allemand, Dr King Schultz, affranchi un esclave, Django, afin de l'aider à reconnaître les truands qu'il recherche.
Les deux hommes se lient d'amitié et font finalement équipe pour retrouver et libérer Broomhilda, l'épouse de Django, détenue par un esclavagiste tristement puissant, Calvin Candie...


Commentaires

La claque !

Le nouveau Tarantino déboule sur les écrans et nous bombe la face !

Western Spaghetti, situé 2 ans avant la guerre de sécession, Django est le nouveau vaisseau hybride de Mr Q.
Traiter l'esclavagisme par le prisme d'un western d'influence Leonienne fallait être couillu...
Résultat? A la hauteur des espérances... Django défonce tout sur son passage !!!



Vers l'infini et au delà.

Pendant des années j'ai lu et entendu que QT était LE pur produit du melting pot cinéphilique américain.
Un Nerd du cinéma de genre.
Le résultat de l'amour du cinéma d'exploitation, du télescopage et de la fornication du western au kung-fu, de la blaxploitation au bis, des films asiats au Rape and Revenge, de Fuller à Scorsese, de l'horreur à Godard (ni voyait pas d'association...quoique !?)...

Ses premiers films, « Réservoir Dogs » au cultissime « Pulp fiction », étaient lardés de ces influences et de cette générosité Bigger than Life.
Blindé de cette touche perso, ce flow de dialogues In et Off screen qui le caractérise, QT avait, alors, déjà déballé le paquet.

Alors, Vrai : Quentin est sous influence.
Et, Vrai aussi: Il est, et, a son propre Style.

Un style, pour mémoire, souvent non linéaire, focalisé sur la petite histoire, donnant de l'importance à des scènes et des dialogues du quotidien, filmant la violence comme elle est : pornographique.
Alors oui, ça gicle ! (Mouhahaha!) Mais, ça reste laid !

Quentin influencé ! Quentin transcendé !

En décidant, depuis « Inglourious Basterds », d'insérer ses récits dans la grande histoire, Quentin Tarantino a su mettre de côté, avec « Django », certains tics de geek, resserrer sa réa, son script sur... son réel sujet: la revanche d'un black sur l'esclavagisme.

Dans « Django unchained » impossible de ne pas considérer, et, du coup, contempler cette face immergée de l 'iceberg.
Cet énorme travail de recherche et cette sérieuse prise en main d'un sujet, que dis-je, du sujet qui ne tolère point l'à peu près dans l'Aventure (avec un grand A).

Une Aventure a laquelle QT a mis, à disposition, tout son talent...



Tarantino et Django sont libres

« Django  Unchained » est un vrai western. Rude, âpre et sec.
En bonus, la touch ' Tarantino.
Cette originalité dans les personnages et leur psyché, cette Funkattitude, cette cruauté et cette beauté qui les caractérisent.

Les esclavagistes en prennent plein la tronche. 
Un Black et un Allemand lèvent le poing en l'air et dégainent de l’autre pour dézinguer des salopards de racistes.
Big Up !

Après Cates et Hammond: Schultz et Django



Le Buddy Movie, entre Jamie « Django » Foxx et Christoph « Dr King Schultz » Waltz, pulsionne à la perfection.
Nos deux héros nous font fantasmer l'explosion de la révolte contre l'esclavagisme.

Les Enculés (Siiii! On peut l'dire!)




L'esclavagiste « Calvin Candie » interprété par Leonardo DiCaprio est tout bonnement détestable.
Quand au personnage le plus sombre, dégeu et méchant de tous les Tarantino, j'ai nommé « Stephen », Samuel L Jackson y est atrocement génial.

Vas-y Django! T'arrêtes pas! Y reste encore des salauds!



« Django Unchained », sous ses oripeaux TarantinoleonnioCorbuccinien, est, probablement, le film le plus mature et maîtrisé de QT. Si!Si ! (n’en déplaise à Spike Lee).

Un film à l'image d'un plan.
Un plan de coupe, furtif et lourd de sens.
Entre la parabole et la métaphore...

Un champ de coton arrosé par les éclaboussures d'une gerbe de sang d'un pourri d 'esclavagiste :
Violent... Beau... Puissant.

Teaser


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lundi 14 janvier 2013

LIFE OF PI

LIFE OF PI   (L’odyssée de Pi)

de Ang Lee / Aventure Drame / 2h05mn / 12 Déc 2012       

                                                                                                                  (En Salles)




Synopsis
En Inde, le Zoo des Patel doit fermer.
A bord d'un cargo en partance pour le Canada, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille, en compagnie de leurs animaux.
Au cours d'une terrible tempête le navire fait naufrage. Sur un canot de sauvetage, au milieu de l'océan, seuls rescapés du drame, Pi et un tigre du Bengale se battent pour survivre et, cohabiter...


Commentaires

La Foi

« L'Odyssée de Pi » est un magnifique film sur  la foi !

Annoncé comme ça, cela peut paraître déroutant... C'est clair, je vous l'accorde. Pourtant, cette aventure extraordinaire est bien là, ancrée, en chacun de nous.

Au delà du courage et de l'instinct de survie de son héros, cette œuvre est porteuse d'un message. Une missive fort puissante...
Une histoire contée avec brio, simplicité et humilité.
Le récit de la vie et de l'aventure de Pi Patel.


Un Ang Lee pour une mise en scène s'il vous plaît

« Life of Pi » (en anglais) est l'adaptation de « Histoire de Pi », roman multi récompensé, du canadien Yann Martel.
Sur le projet M.Night « Unbreakable » Shyamalan, Alfonso « Les Fils de l'homme » Cuaron ou encore Jean Pierre « Amelie Poulain » Jeunet ce sont passés, tour à tour, le relais.
Ce sera finalement, a l'oscarisé, Ang Lee qu'incombera la difficile tâche de porter ce fantastique récit à l'écran.

Ang Lee et le boat people Suraj Sharma (Pi)




Entre « Garçon d'honneur », « Tigre et Dragon » et « Brokeback Mountain », Ang Lee a su prouver un certain talent de conteur, délicat et sincère.

Un romancier qui a perdu foi en son dernier livre rencontre Pi, alors adulte. Pi lui fait le récit de son odyssée.

Le film, de part son propos, se prêtait, évidemment, admirablement bien à une mise en image onirique, au design et au style graphique, pure et esthétisant.

Le film tourné en 3D avec un tigre en CGI et des effets visuels à profusion aurait pu se farcir les pieds dans le tapis et se cantonner au « Monde de Narnia ».
Heureusement, ici, il n'en n'est rien.
Ang Lee a su utiliser et doser, avec cette justesse qui le caractérise , ses effets spéciaux.

Oh mon bateauuu oohooooh




La mise en scène exploite ainsi tout le potentiel des outils mis à sa disposition et nous présente alors, devant nos yeux embués, des CGI plus crédible qu'à l’accoutumée et une 3D, enfin, propre et réfléchi.
On avait pas vu ça depuis ?... 
Depuis « Avatar » (Oui le truc avec les gens tous bleus sur une autre planète pour nous faire zapper que le script original s'appelait : Danse avec les loups..bref... mais, ça aussi, c'est une autre histoire).


Aussi profond que l'océan

« Life of Pi », tout comme le roman, vous propose de croire ou non à l'histoire que le héros vient de nous conter.

Le processus d'identification de la réalisation est ici poussée à son paroxysme.
Jamais trop, pour ne pas nous brusquer, et, suffisamment, pour nous maintenir en éveil.

Impossible de ne pas s'identifier au romancier dont on a oublié le nom en sortant de la séance.

Notre romancier et Pi (adulte). C'est nous lui ou bien ?




Pourquoi ? Ben...entre autres chose, son personnage, c'est nous.
On est là, perdu, assis, face à Pi, à écouter le son de sa voix et découvrir les images, les goûts, les odeurs, la joie, la peur, la faim, la colère.... Toutes les sensations de son incroyable aventure .

Lors d'une scène, avant son départ sur le cargo, au cours d'un repas de famille, le jeune Pi se fait sermonner, sur sa foi et sa pratique religieuses (au pluriel car il se partage entre hindouisme, catholicisme et islam).
Son père lui demande alors d'utiliser sa tête, de se soumettre, en premier lieu, à la raison. Sa mère, tout en allant dans le même sens, lui parle de cœur, de croyance...
Cœur et raison... Raisons et sentiments ("Sense and Sensibility" de Ang lee en 95, c'est marrant ça !!)

Il en va ainsi tout au long de l'histoire, et dans chaque changement de séquence jusqu’à l'ultime fin du récit. « Life of Pi » est parsemé d'indices, de clés, de mots et de scènes qui nous invitent à ce que Ang lee, Yann Martel et son héros désirent en premier lieu; quelle aventure croire, se mettre en accord avec son âme, son esprit, écouter son coeur et ou rationnaliser. Choisir...

Keep the faith




-Pi a t il vécu un drame atroce à bord de son embarcation avec d'autres survivants qui se sont entre-tués ?
-Gérard Depardieu est il une hyène ?
-Pi a t il vécu une aventure aux limites de soi même en compagnie d'un tigre qu'il a cru dompter ?
-Pi n'était il pas tout simplement seul sur ce canot ? Ce tigre n'était il pas une image ou une facette de lui même ?
-Le tigre est il symbolique de la foi ?
-Pi a t'il été sur une île rempli de suricates ? Une île source de vie, fontaine de jouvence le jour ? Cannibale la nuit ?

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La Foi vous dis-je !

En fait, tout est, ici, affaire de croyance.
Dieu est partout...
Dans la quête spirituel du jeune Pi.
Dans sa rencontre amoureuse.
En famille.
Perdu dans l'océan en compagnie du tigre.
Sur l’île aux suricates.
A l’hôpital avec les assureurs japonais.
Dans ses joies et ses malheurs.
En compagnie du romancier en mal de confiance (ou plutôt de croyance).

En clair, il est omniprésent.

Voilà pourquoi « Life of Pi » est un film intelligent, beau et puissant.
C'est un film sur une quête spirituelle : la notre.

L'histoire ne pose simplement pas la question : quelle fin préférez vous ou tenez pour vrai ?

Mais, plutôt : En Quoi Croyez Vous ?


Teaser



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