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jeudi 6 décembre 2012

THEY LIVE

THEY LIVE

de John Carpenter (1988)  /  Science-Fiction  /  1h33mn                         (Classique) 




Synopsis
Un ouvrier, John Nada, trouve du travail sur un chantier à Los Angeles. Il fait la rencontre de Frank qui lui offre l'hospitalité dans son bidonville. Ils vont découvrir grâce a des paires de lunettes spéciales que le monde est dirigé par des extra-terrestres. Ils s'associent avec un groupe de rebelles pour tenter de faire éclater la vérité.


Commentaires
« Obey » ! « Consum » ! « Watch Tv » ! « No imagination » !... Voilà certains des messages subliminaux auxquels le peuple est soumit nuit et jour à travers les panneaux publicitaires, les journaux, la télévision... (ça vous rappelle rien ?)... jusqu'à … jusqu'à ce que de simples citoyens découvrent la supercherie grâce à des lunettes « magiques ».

Alors Oui ! Dit comme ça, cette série B, fauchée au niveau casting et sfx, ne nous promet pas monts et merveilles. Et Pourtant...

Putain d'film !!! Le mot est lâché. Carpenter, grévé par un budget anémique (because le four, du pourtant cultissime « Les aventures de Jack Burton... ») nous livre en fait, un « putain » de film intelligent, profond et au combien glaçant.

Big John nous gratifie, en bonus, d'une scène de baston mémorable, entre nos deux héros John et Frank (interprétés respectivement par Roddy « ancien catcheur » Piper et Keith « the thing » David). 10 minutes de bourre-pifs comme au Pub ! Un classique.

Bien qu'il faille un article entier pour aborder, du moins, du bout des lèvres, la richesse visuelle, thématique et sonore de cet auteur, les principaux « plots » scénaristiques, chers au maître du fantastique, sont toujours et encore là :
L’antihéros
La situation extraordinaire
L'entraide
Le mal omniprésent
Bref, au delà du talent de conteur (adaptation, scénario, musique, mise en scène..le cinémascope) de Carpenter, « They live » (« Invasion Los angeles » en Français) figure au panthéon des films paranoïaques et complotistes.
Pourquoi ?
Car, « They live », nous sonne (dans les deux sens) et nous renvoi à l' un des dix commandements fondamentaux de la production cinématographique : Un bon scénario pour un bon film !

Putain d' Film !!!


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